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Le 6 décembre 2014
Message du gouverneur général à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
MEDELLÍN — Le 6 décembre 1989 marque un jour sombre de notre histoire. Même si 25 années se sont écoulées depuis l’assassinat de 14 jeunes femmes à l’École Polytechnique de Montréal, cette tragédie est encore vive dans l’esprit des Canadiens. Une chose est certaine, il faut continuer d’agir pour éviter que d’autres drames semblables ne se reproduisent.
La violence n’a pas sa place dans notre société, peu importe sa forme ou les motifs qui l’entretiennent. Lourde de conséquences, elle détruit des vies. La Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes est l’occasion d’y réfléchir et de prendre des moyens pour la prévenir et l’éradiquer.
La lutte contre la violence faite aux femmes ne s’arrête pas à nos frontières. Des efforts sont déployés par de nombreux pays pour mettre fin à cette violation des droits de la personne, qui touche des femmes de tout âge et de tous les milieux. Par exemple, je me rends aujourd’hui à Granizal-Bello, l’une des plus grandes agglomérations urbaines informelles de la Colombie, où j’observerai des initiatives mises en œuvre afin d’offrir des services de protection sociale aux personnes déplacées, ce qui contribue à contrer la violence à l’égard des femmes.
Il reste beaucoup à faire, ici et ailleurs. Profitons de cette journée pour briser le silence et dénoncer les inégalités, le harcèlement et la violence dans l’espoir que les filles et les femmes puissent vivre en sécurité, dans la liberté et la dignité, comme il se doit.
David Johnston
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