Erratum : Dans la formule de reconnaissance du territoire présentée initialement dans ce discours, nous avons qualifié par erreur le territoire des Mi’kmaq de « territoire traditionnel et non cédé des Mi’kmaq ». Nous aurions plutôt dû dire qu’il s’agit du territoire traditionnel des Mi’kmaq. Nous sommes profondément désolés de cette regrettable erreur.
Le 2 juin 2024
Sous réserve de modifications
Bonjour,
Permettez-moi de commencer en reconnaissant l’histoire de cette région. Nous sommes réunis sur le territoire traditionnel des Mi’kmaq. Je souligne également la diversité des histoires et des cultures des Béothuks, des Mi’kmaq, des Innus et des Inuits de cette province. J’espère ainsi honorer tous les premiers peuples. Ce geste de reconnaissance est un exemple de réconciliation en action, la réconciliation étant un processus perpétuel.
Je suis ravie d’être ici aujourd’hui et d’accepter le rôle de commissaire en chef honoraire.
Depuis plus de six décennies, les membres de la Garde côtière canadienne protègent nos eaux et assurent notre sécurité.
Ce que vous faites est très important.
Vous sauvez des vies, vous protégez notre environnement marin et vous jouez un rôle crucial dans les opérations de recherche et sauvetage.
Ici, à Terre-Neuve-et-Labrador, et ailleurs au Canada, de nombreuses petites communautés côtières et autochtones dépendent des voies navigables. Vous savez à quel point la collaboration avec ces communautés est importante.
Le jumelage des connaissances traditionnelles et de la science moderne nous permet de mieux comprendre les défis et les possibilités propres à nos différentes régions côtières.
Par le biais de programmes et d’initiatives, vous contribuez au progrès de la réconciliation. Vous travaillez non seulement à favoriser les relations avec les peuples autochtones, mais aussi à intégrer les Autochtones au sein de la Garde côtière.
Les populations autochtones jouent un rôle dans votre mission d’assurer la sécurité maritime. Elles sont souvent les premières à intervenir dans les zones reculées. Elles renforcent les capacités de recherche et de sauvetage, et favorisent la sécurité maritime dans son ensemble. Elles possèdent également de précieuses connaissances sur les conditions météorologiques, les courants et la vie marine. Les peuples autochtones sont un élément essentiel de la Garde côtière, tout comme la Garde côtière est essentielle pour les peuples autochtones.
Que ce soit dans les provinces ou dans l’Arctique, vous tous, membres de la Garde côtière canadienne, incarnez fidèlement votre devise : « Sécurité d’abord, service constant ».
Je suis fière d’assumer ce rôle, et je suis fière d’être ici avec vous.
Merci.